top of page

#19 Argent, dettes, investissements : comment la double nationalité bouscule tes choix (France–Maroc)

  • elisabethzambelis
  • 6 oct.
  • 3 min de lecture
Argent, dettes, investissements : comment la double nationalité bouscule tes choix

Entre la France et le Maroc, la gestion de l’argent prend une toute autre dimension : différences culturelles, religieuses, légales et monétaires.


Dans cet épisode, Karim Touimi, conseiller en gestion de patrimoine, partage comment la double nationalité influence les choix financiers, l’investissement immobilier, la dette, et la transmission.

💬 Une conversation rare et nuancée sur ce que signifie vraiment avoir un pied dans deux cultures… et deux systèmes financiers.


ECOUTER LA VERSION AUDIO



REGARDER LA VERSION VIDEO




Ce que tu vas apprendre dans cet épisode

  • Comprendre comment la double nationalité influence ta vision de l’argent

  • Découvrir les différences juridiques entre la France et le Maroc (régimes matrimoniaux, succession, propriété)

  • Savoir comment investir au Maroc sans bloquer ses fonds à cause du contrôle des changes

  • Intégrer sa culture, sa foi et ses valeurs dans sa stratégie patrimoniale

  • Identifier les erreurs les plus fréquentes des Franco-Marocains dans leur gestion financière



Résumé de l'épisode :

  • Deux visions de l’argent

    • En France, la relation à l’argent est individuelle : on épargne pour soi, on cherche à faire fructifier son capital.

    • Au Maroc, l’argent est collectif : il sert à soutenir la famille, la communauté et les plus fragiles.

    • Cette différence de perception influence profondément la manière d’épargner, d’investir et de transmettre.

  • La dette : levier ou responsabilité

    • Dans la culture occidentale, la dette est un levier pour développer son patrimoine.

    • Dans la culture marocaine, elle reste un engagement moral fort, à honorer avant de transmettre.

    • Une différence de philosophie qui modifie la façon de construire un patrimoine et de planifier ses projets.

  • Régimes matrimoniaux et succession

    • Les régimes matrimoniaux ne sont pas les mêmes entre la France (communauté réduite aux acquêts) et le Maroc (séparation de biens par défaut).

    • Le système juridique marocain combine notariat civil et adouls (système religieux), ce qui peut créer des incohérences si les démarches ne sont pas anticipées.

    • Travailler avec un notaire et un CGP des deux côtés est indispensable pour éviter les blocages.

  • Contrôle des changes et transferts d’argent

    • Le dirham n’est pas librement convertible.

    • Investir au Maroc nécessite de suivre des procédures précises auprès de la banque et de l’Office des changes pour pouvoir ressortir les fonds.

    • Les transferts informels entre proches, très répandus, peuvent créer des risques de redressement fiscal en France.

  • Construire son patrimoine entre deux pays

    • Avoir une épargne de précaution en euros et en dirhams.

    • Penser sa résidence principale selon son projet de vie : en France, au Maroc, ou les deux.

    • Toujours anticiper les questions de retraite, d’assurance, et de transmission, même quand on croit “connaître le pays"



Final Thoughts

On n’a pas besoin d’être expatrié pour être concerné par la gestion de patrimoine à l’international.

Avoir un lien familial, culturel ou professionnel avec un autre pays suffit déjà à rendre les décisions financières plus complexes — et plus riches aussi.

Comprendre ces différences, c’est se donner la liberté de faire les bons choix, où que l’on vive.


Citation de l’épisode

 On part du principe que l’argent ne nous appartient pas [...] c’est une amana, une responsabilité

À propos de Karim Touimi

Karim Touimi est conseiller en gestion de patrimoine, accompagne les Franco-Marocains, les MRE (Marocains Résidents à l’Étranger) et les expatriés souhaitant s’installer ou investir au Maroc.



🛑 Disclaimer : Les informations de cet épisode sont fournies à titre informatif et éducatif. Elles ne constituent pas un conseil financier personnalisé. Chaque situation étant unique, il est recommandé de consulter un professionnel qualifié avant toute décision.

 
 
bottom of page